La qualité de l’air est au cœur de l’actualité dernièrement. Nous apprenons que la France est un mauvais élève dans ce domaine et peut être « punie » par l’Union européenne.
En effet, la Commission européenne demande à la France de limiter ses émissions annuelles de dioxyde d’azote dans plusieurs agglomérations. Des sanctions financières vont être mises en place si rien ne change. Les textes prévoient une amende d’au moins 11 millions d’euros et des astreintes journalières d’au moins 240 000 euros jusqu’à ce que les normes de qualité de l’air soient respectées.
C’est ce jeudi 3 décembre 2020 que Bruxelles a adressé une lettre de mise en demeure au gouvernement pour lui demander d’exécuter sans attendre l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 24 octobre 2019.
Cet arrêt dénonce le dépassement de la France du seuil européen en termes de qualité de l’air et demande de veiller à ce que cette période de dépassement soit la plus courte possible.
Arrêt du 24 octobre 2019 http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?docid=219452&doclang=fr
Douze agglomérations françaises sont concernées par ces dépassements répétés : Paris, Marseille, Lyon, Nice, Toulouse, Strasbourg, Montpellier, Grenoble, Reims, Clermont-Ferrand, Toulon ainsi que la vallée de l’Arve, au pied du mont Blanc.
La métropole dijonnaise n’est pas concernée par cette nouvelle mesure car le niveau de pollution atmosphérique est moins élevé, comparé aux agglomérations indiquées ci-dessus.
Néanmoins il importe de rester très vigilant sur la qualité de l’air à Dijon aussi !
Rappel : la pollution atmosphérique constitue toujours le principal problème de santé lié à l’environnement au sein de l’Union européenne. Selon les estimations de l’Agence européenne pour l’environnement, quelques 400 000 décès prématurés peuvent être attribués chaque année à la pollution atmosphérique en Europe.
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