La MSH est la Maison des Sciences de l’Homme, en l’occurrence de Dijon.

Elle se situe esplanade Erasme sur le campus.

C’est un laboratoire qui sert de structure porteuse pour les programmes de recherche communs (comme c’est le cas pour le programme POPSU DIjon). Cela permet de mieux coordonner les programmes de recherche entre les différentes disciplines. La MSH intervient en support, notamment technique, pour d’autres laboratoires, en gérant des moyens de recherche communs à différents laboratoires. A ce titre, c’est une Unité Mixte de Recherche ainsi qu’une Unité Mixte de Services, rattachée au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et à l’Université de Bourgogne.

La MSH de Dijon comprend notamment plusieurs plateformes numériques : archives, géomatiques, données. C’est un bâtiment, une équipe et une dynamique collective de mise en commun du travail de recherche.

La MSH de Dijon fait partie d’un réseau national de 23 MSH.

Plus d’information sur la MSH ici : http://msh-dijon.u-bourgogne.fr/la-msh-de-dijon.html

Plus d’information sur le réseau des MSH ici : http://www.msh-reseau.fr/

L’îlot de chaleur urbain, dit ICU, est le différentiel de températures entre la ville-centre et la campagne (plaine) alentour). La ville produit en effet de la chaleur (bâtiments, asphalte, chauffage, etc…), créant ainsi son propre climat, qui n’est plus le même que celui de la campagne dans laquelle elle s’intègre. Le phénomène d’ICU aggrave les phénomènes de canicule estivale l’été, en augmentant encore la température de la ville.

L’îlot de chaleur urbain se calcule à base de données de températures très localisées dans divers points de la ville, par opposition à une ou plusieurs stations de référence à la campagne.

La différence maximale de température à Dijon est de 6°C. L’ICU dijonnnais est mesuré à partir de 60 stations du réseau MUSTARD, disséminées dans toute l’agglomération depuis 2014. Des campagnes de mesures mobiles, à vélo, sont également régulièrement mises en place.

« C’était une nuit sans vent, une de ces nuits d’étuve où l’air de Paris surchauffé entre dans la poitrine comme une vapeur de four. »

Bel-Ami, 1885, Guy de Maupassant